Les rapports sur les émissions de CO2 sont généralement difficiles à comprendre. La méthodologie utilisée pour mesurer les émissions est complexe, souvent vague.
La plupart des entreprises ne tiennent pas compte de leur chaîne de production, principalement parce qu'elles négligent ce qu’il s'y passe. Et publient des résultats incomplets.
Nous avons décidé d’étudier nos émissions de CO2 pour aller encore plus loin dans la réalité de VEJA.
Nous avons examiné notre chaîne de production, bien que nous la connaissions déjà parfaitement, et avons fait en sorte de rendre nos résultats accessibles à tous.
Pour nous, il n’y a qu’une façon de faire : tout calculer et tout publier.
Notre empreinte carbone correspond à la quantité de CO2 (dioxyde de carbone) et d'autres gaz rejetés dans l'air.
Une certaine quantité de dioxyde de carbone est naturellement présente dans l'atmosphère, mais les activités humaines ne font qu’accroître ce niveau.
Emissions de CO2 par région
© Consultancy.uk
Le carbone est partout, dans l'air que nous respirons (et exhalons), dans les aliments que nous mangeons et dans les produits que nous achetons et utilisons.
Nous avons décidé de tout prendre en compte.
Nous avons calculé beaucoup plus que ce que nous n’aurions dû, en partant des matières premières, en passant par les transports, les usines de baskets et la distribution.
Comme beaucoup d'entreprises considèrent que les activités les plus importantes et les plus directes font parties du SCOPE 1 et du SCOPE 2, nous nous sommes surtout intéressés au SCOPE 3, qui comprend les matières premières et la production des baskets.
1. Nord-Est du Brésil et Chincha, Pérou
Toile de coton biologique
2. Acre et Amazonas, Brésil
Semelles en caoutchouc d’Amazonie
3. Porto Alegre et Fortaleza, Brésil
Fabrication dans le respect des travailleurs
4. Santo André, Brésil
B-Mesh, tissu fabriqué à partir de 100 % de polyester recyclé
5. Villabé, France
Une partie de la logistique VEJA est gérée par Log’ins, une entreprise favorisant l’insertion sociale et professionnelle
Nous avons décidé de tout prendre en compte.
Nous avons calculé beaucoup plus que ce que nous n’aurions dû, en partant des matières premières, en passant par les transports, les usines de baskets et la distribution.
Comme beaucoup d'entreprises considèrent que les activités les plus importantes et les plus directes font parties du SCOPE 1 et du SCOPE 2, nous nous sommes surtout intéressés au SCOPE 3, qui comprend les matières premières et la production des baskets.
1. Nord-Est du Brésil et Chincha, Pérou
Toile de coton biologique
2. Acre et Amazonas, Brésil
Semelles en caoutchouc d’Amazonie
3. Porto Alegre et Fortaleza, Brésil
Fabrication dans le respect des travailleurs
4. Santo André, Brésil
B-Mesh, tissu fabriqué à partir de 100 % de polyester recyclé
5. Villabé, France
Une partie de la logistique VEJA est gérée par Log’ins, une entreprise favorisant l’insertion sociale et professionnelle
Producteur de coton biologiqueBrésil, 2018
© VEJA
Deux membres de notre équipe Sourcing ont mis près d'un an à rassembler toutes les données, en allant jusqu'aux matières premières. Cette recherche fût plus simple pour nous, VEJA travaillant directement avec des producteurs de caoutchouc amazonien et de coton biologique depuis 2004.
Pour nous aider dans cette recherche, nous avons choisi l'agence UTOPIES, que nous connaissons depuis plus de 15 ans. UTOPIES est l'une des meilleures agences françaises spécialisée en développement durable.
Nous lui avons demandé de mener l’étude la plus réaliste possible, en prenant en compte toutes les informations dont les plus complexes comme la logistique.
Lorsque nous avons rassemblé toutes les données pour la première fois, nous avons été très surpris.
Le Scope 1, qui correspond aux "activités directes" de l'entreprise, était proche de zéro car il n'inclut que ce qui appartient à VEJA, donc seulement deux voitures au Brésil.
Le Scope 2 comprend uniquement l'énergie utilisée directement par VEJA, ce qui n'inclut pas la production de baskets ni les matières premières.
Le Scope 3 est la partie controversée que beaucoup d'autres entreprises ne considèrent pas comme "leurs émissions".
Calculer l’impact des matières premières ou de la production de nos baskets est primordial, bien que les usines ne nous appartiennent pas. C’est l’unique reflet de nos émissions.
Pourtant, de nombreuses entreprises n'en tiennent pas compte.
Les activités directes de la société, telles que les voitures appartenant à VEJA au Brésil.
- Véhicules de l’entreprise
Véhicules de l’entrepriseBrésil, 2015
© VEJA
La consommation d'énergie des bureaux et des magasins.
- Electricité
VEJA, Rue de PoitouParis, 2020
© VEJA
Toutes les activités menées par nos fournisseurs et partenaires (des champs jusqu’aux usines et nos bureaux).
Matières premières (coton biologique, caoutchouc d'Amazonie, cuir, autres matières)
Transport (des champs jusqu’aux usines)
Usines de baskets (électricité, autres combustibles, chutes de matières)
Distribution (entrepôts, clients et revendeurs)
Fin de vie (paires de baskets collectées, réparées, réutilisées et recyclées)
Bureaux (bureaux de Paris, chutes de matières, déplacements professionnels, trajets)
Usine de fabricationPorto Alegre, 2019
© VEJA
Tout le monde prétend "ce ne sont pas MES émissions de CO2" et se renvoie la balle entre les producteurs, l’usine et la marque.
Mais pour nous, c’était clair : nous voulions tout calculer, des matières premières en passant par la production, le transport et la logistique.
Tout cela constitue notre impact. Le Scope 3 délaissé par de nombreuses organisations est le seul qui compte.
Si nous comparons nos résultats à ceux d’autres entreprises, nos émissions de CO2 sont élevées. Pourquoi ? Parce que nous avons tout pris en compte.
Proportion des émissions de CO2 de VEJA en 2019
BUREAUX, MAGASINS, E-SHOP, 4,6 %
Toutes les activités liées à nos bureaux et à nos magasins comme les matériaux gaspillés, les acquisitions, les installations, les véhicules, l'électricité, les déplacements professionnels, les trajets, le chauffage au gaz ou même nos services postaux.
TRANSPORT DES BASKETS, 18 %
Transport des baskets depuis les usines du Brésil vers nos entrepôts, nos clients et nos revendeurs.
USINES DE BASKETS, 3 %
L'électricité, les déchets et les combustibles consommés par nos usines.
TRANSPORT DES MATIÈRES PREMIÈRES, 0,5 %
Transport de nos matières premières de leur lieu de récolte jusqu’aux usines de baskets.
MATIÈRES PREMIÈRES, 71 %
Toutes les matières premières que nous utilisons pour produire nos baskets, telles que le cuir, le coton biologique et le caoutchouc d'Amazonie.
L'énergie consommée pour chacune de nos matières premières lors de la fabrication ainsi que les déchets que nous générons.
FIN DE VIE, 2,9 %
Le packaging des baskets et une approximation des paires de baskets collectées, réparées, réutilisées et recyclées de la production en 2019.
16,60 kg CO2e
pour une V-10 en B-mesh.
(Bouteilles en plastique 100 % recyclées et cuir)
© VEJA
Nova High Canvas Black PierreLookbook AH20
© Vincent Desailly
5,63 kg CO2e
pour un modèle Nova en coton biologique
Un modèle en cuir émet 4 fois plus de CO2 qu'un modèle en coton biologique.
Un constat qui nous a paru important de développer.
71 % de nos émissions totales de CO2 sont générées par nos matières premières (coton biologique, caoutchouc d’Amazonie, cuir et matériaux innovants tels que le B-Mesh, l’Hexamesh et l’Alveomesh). 97 % de ces émissions sont dues au cuir.
Nous avons pris en compte l'impact que nous générons, des fermes jusqu'aux tanneries.
Nous avons pu retracer le cheminement de notre cuir des agriculteurs directs jusqu'à l'abattoir, mais n’avons pas pu intégrer les agriculteurs indirects dans cette première étude.
Les éleveurs indirects sont ceux qui élèvent les veaux et les envoient aux éleveurs directs avec lesquels nous travaillons, qui les élèveront pour le bétail.
Usine de cuirBrésil, 2018
© VEJA
BovinsBrésil
© VEJA
En moyenne, 70 % de l'empreinte carbone du cuir se produit lors de l'élevage de bovins (majoritairement lors du processus de digestion naturelle de ces derniers).
Les 30 % restants proviennent de la production, du tannage et du transport du cuir.
Depuis 2008, nous travaillons sur les façons d'améliorer la chaîne de production du cuir et nous nous concentrons sur sa traçabilité et sa transparence chimique.
En moyenne, 70 % de l'empreinte carbone du cuir se produit lors de l'élevage de bovins (majoritairement lors du processus de digestion naturelle de ces derniers).
Les 30 % restants proviennent de la production, du tannage et du transport du cuir.
Depuis 2008, nous travaillons sur les façons d'améliorer la chaîne de production du cuir et nous nous concentrons sur sa traçabilité et sa transparence chimique.
BovinsBrésil
© VEJA
Presque la moitié de notre cuir provient de fermes au sud du Brésil et non de zones souffrant de la déforestation.
Même si le cuir n’est pas la matière la plus écologique, il nous permet de produire des baskets plus résistantes.
Comme les vaches sont élevées et vendues pour leur viande et non pour leur peau, le cuir est considéré comme un produit secondaire. Nous donnons une valeur à ce cuir en l’utilisant pour nos baskets.
Roraima en Suède Brown Black Natural-SoleBrésil
© VEJA
Proportion de cuir
utilisé dans la collection VEJA
Tous nos cuirs sont conformes aux normes REACH et ne contiennent pas de chrome VI.
Nous utilisons du cuir ChromeFree dans toute notre gamme pour enfants et pour certains modèles de la collection adulte.
Campo Cuir Chromefree White Orange-Fluo Cobalt
© Vincent Desailly
Ce cuir est soumis à un processus de tannage innovant durant lequel aucun chrome, métal lourd ou acide dangereux n’est utilisé.
Notre procédé de tannage utilise moins d'énergie et réduit la consommation d'eau jusqu'à 40 % et de sel jusqu'à 80 %. Après le tannage, l'eau est toujours recyclable.
Après des années de recherche, nous avons développé des alternatives au cuir plus écologiques que le plastique.
En 2019, nous avons lancé notre premier modèle en C.W.L. Ce matériau vegan est conçu à partir d'une toile de coton biologique enduite d'amidon de maïs et d'huile de ricin.
Nous recyclons les bouteilles en plastique pour les transformer en matériaux alternatifs afin de donner une seconde vie aux déchets.
Le B-mesh est un tissu entièrement fait de polyester recyclé et l’Hexamesh est composé de 70 % de coton biologique et de 30 % de bouteilles en plastique recyclées.
© VEJA
Bouteilles en plastique avant transformation2014
© VEJA
Après des années de recherche, nous avons développé des alternatives au cuir plus écologiques que le plastique.
En 2019, nous avons lancé notre premier modèle en C.W.L. Ce matériau vegan est conçu à partir d'une toile de coton biologique enduite d'amidon de maïs et d'huile de ricin.
© VEJA
Nous recyclons les bouteilles en plastique pour les transformer en matériaux alternatifs afin de donner une seconde vie aux déchets.
Le B-mesh est un tissu entièrement fait de polyester recyclé et l’Hexamesh est composé de 70 % de coton biologique et de 30 % de bouteilles en plastique recyclées.
Bouteilles en plastique avant transformation2014
© VEJA
La culture, la collecte et la transformation de notre coton biologique et du caoutchouc amazonien représentent seulement 1 % de nos émissions liées aux matières premières.
Récolte de caoutchouc amazonienBrésil, 2016
© VEJA
Le coton biologique et le caoutchouc amazonien sont parmi les principales matières premières utilisées dans nos baskets.
Entre 2004 et fin 2019, nous avons acheté plus de 450 tonnes de caoutchouc amazonien et 390 tonnes de coton biologique.
Comme nous travaillons chaque jour avec des familles de producteurs, nous connaissons notre impact sur place, directement dans les champs.
Les avantages de s'approvisionner directement auprès des producteurs
En achetant du caoutchouc d’Amazonie aux seringueiros (récolteurs de caoutchouc), nous renforçons la valeur économique de la forêt et valorisons le travail des familles qui la protègent. De cette façon, nous contribuons à la lutte contre la déforestation, en les rémunérant à un prix plus élevé que pour l’élevage de bétail.
Coton
© VEJA
La culture, la collecte et la transformation de notre coton biologique et du caoutchouc amazonien représentent seulement 1 % de nos émissions liées aux matières premières.
Le coton biologique et le caoutchouc amazonien sont parmi les principales matières premières utilisées dans nos baskets.
Entre 2004 et fin 2019, nous avons acheté plus de 450 tonnes de caoutchouc amazonien et 390 tonnes de coton biologique.
Comme nous travaillons chaque jour avec des familles de producteurs, nous connaissons notre impact sur place, directement dans les champs.
Récolte de caoutchouc amazonienBrésil, 2016
© VEJA
Les avantages de s'approvisionner directement auprès des producteurs
En achetant du caoutchouc d’Amazonie aux seringueiros (récolteurs de caoutchouc), nous renforçons la valeur économique de la forêt et valorisons le travail des familles qui la protègent. De cette façon, nous contribuons à la lutte contre la déforestation, en les rémunérant à un prix plus élevé que pour l’élevage de bétail.
Coton
© VEJA
La pratique de l'agroécologie pour le coton biologique utilisé dans nos baskets contribue à l'absorption du carbone. Elle permet également de fertiliser le sol et d'optimiser le cycle de l'eau sans utiliser de pesticides ou de produits chimiques. De manière plus spécifique, VEJA utilise l'agriculture régénérative.
Le coton est biologique, mais la façon dont il est cultivé va encore plus loin : il est cultivé et récolté dans le même champ que les cultures vivrières comme le maïs, le sésame ou les haricots. Cela permet aux producteurs d'avoir une indépendance alimentaire tout en enrichissant les sols.
Alors que ces pratiques pourraient compenser une partie de notre impact CO2, nous ne les avons pas intégrées dans cette première étude.
Toutes nos matières premières proviennent du Brésil et du Pérou. Elles sont transportées par camion et par bateau depuis les champs directement vers nos différentes usines. De cette façon, nous nous assurons d'éviter l'impact du transport transocéanique.
En 2019, 81 % des envois de paires VEJA se faisaient par voie maritime et seulement 19 % par avion. Cependant, ces 19 % représentaient 95 % de nos émissions de CO2 liées à la distribution.
En raison de retards occasionnels dans la production, le transport aérien a été utilisé pour expédier ces paires par avion.
Afin de réduire ces émissions en 2020, seulement 7 % de nos envois ont été effectués par avion.
Certains grands revendeurs de VEJA demandent que leurs paires soient livrées en priorité et ainsi, envoyées par avion. Suite à cette étude, notre objectif en 2021 est d'interdire les expéditions de nos paires par avion du Brésil vers nos revendeurs.
Pour nous, le changement devait commencer par nos pratiques quotidiennes dans les bureaux.
Nous avons recueilli tous les déplacements professionnels des membres de VEJA effectués en 2019.
Pour réduire cet impact, lorsque les déplacements sont nécessaires pour des conférences ou des rendez-vous professionnels, nous utilisons le train comme moyen de transport principal si le voyage dure moins de six heures.
Comme nos bureaux sont basés à Paris, au Brésil et à New York, nos équipes prennent les transports en commun, le vélo ou viennent à pied jusqu'aux bureaux.
Nous utilisons deux voitures au Brésil car certaines de nos usines et les champs des producteurs avec lesquels nous travaillons ne sont accessibles qu'en voiture.
Une partie de l'équipe VEJAPérou, 2019
© VEJA
Caisson de recyclage chez VEJA x DarwinBordeaux, 2020
© VEJA
La fin de vie de nos baskets génère 2,9 % de nos émissions.
Même si ces émissions ne sont pas élevées, cela a toujours été l'une de nos plus grandes préoccupations.
En juin 2020, nous avons lancé notre nouveau projet VEJA x Darwin, un lieu-test pour le nettoyage, la réparation et le recyclage des baskets usées.
Cet espace rassemble des prototypes VEJA jamais lancés, des baskets présentant des défauts minimes et quelques paires issues d’anciennes collections.
Notre cordonnière, Nadège, répare et nettoie les paires de baskets usées, tandis que celles en mauvais état sont collectées et envoyées pour nos tests de recyclage.
La fin de vie de nos baskets génère 2,9 % de nos émissions.
Même si ces émissions ne sont pas élevées, cela a toujours été l'une de nos plus grandes préoccupations.
En juin 2020, nous avons lancé notre nouveau projet VEJA x Darwin, un lieu-test pour le nettoyage, la réparation et le recyclage des baskets usées.
Cet espace rassemble des prototypes VEJA jamais lancés, des baskets présentant des défauts minimes et quelques paires issues d’anciennes collections.
Notre cordonnière, Nadège, répare et nettoie les paires de baskets usées, tandis que celles en mauvais état sont collectées et envoyées pour nos tests de recyclage.
Caisson de recyclage chez VEJA x DarwinBordeaux, 2020
© VEJA
Pour nous, les baskets les plus durables sont celles que vous portez.
Même si elles proviennent d’une autre marque.
Pour nous, les baskets les plus durables sont celles que vous portez. Même si elles proviennent d’une autre marque.
VEJA x DarwinBordeaux, 2020
© VEJA
Dans cette étude, nous ne pouvions pas inclure :
Les déchets produits par les magasins et les entrepôts avec lesquels nous travaillons.
Le mobilier des différents bureaux.
La chaîne de livraison des revendeurs jusqu'à leurs clients.
Les matériaux auxiliaires inclus dans nos semelles intérieures, extérieures ou les languettes de nos chaussures.
Nos œillets, car nous n’avons pas sourcé le métal nous-mêmes.
© VEJA
Augmenter la proportion de cuir plus écologique
Le cuir ChromeFree que nous utilisons sur le modèle Campo représente 8,55 % de la gamme adulte en 2019.
Il représentait 19 % en 2020. Il atteindra 45 % en 2021.
Pour la collection Kids, ce cuir écologique est déjà utilisé sur 100 % des modèles.
Notre objectif est d'étendre ce cuir à l'ensemble de nos collections, avec une traçabilité qui nous permet d'affirmer qu’il émet beaucoup moins de CO2 que notre cuir standard.
Pour produire ce matériau, nous utilisons 35 % d'énergie et 40 % d'eau en moins lors du processus de tannage que pour une basket en cuir ordinaire.
Réduire la présence du cuir dans nos collections
Pour la collection automne-hiver 2019, les modèles en cuir représentaient 70 % de notre production totale. Un an après, pour la collection automne-hiver 2020, le cuir n’était présent dans notre collection qu’à 51 %.
Proportion des matières utilisées dans la production de VEJA
Utiliser des fibres recyclées
Nous utilisons également des fibres recyclées telles que le B-mesh.
Trois bouteilles en plastique sont nécessaires pour fabriquer une paire de VEJA en polyester 100 % recyclé.
Lors de la production d'un modèle V-10 B-mesh, les émissions rejetées sont de 16,60 kg CO2e alors qu'un modèle Esplar en cuir représente 21,5 kg CO2e.
NéonFlagship store VEJA New York, 2020
© VEJA
Choisir les énergies renouvelables
95 % des 126 200 kWh consommés par VEJA en 2019 proviennent de sources renouvelables (deux bureaux, quatre magasins à Paris).
Nous utilisons Enercoop en France pour une électricité 100 % verte et Abest aux États-Unis qui fournit à notre magasin une électricité 100 % renouvelable via l'énergie éolienne.
Notre bureau brésilien utilise le réseau national composé à 65 % d'électricité d'origine hydraulique.
Choisir les énergies renouvelables
95 % des 126 200 kWh consommés par VEJA en 2019 proviennent de sources renouvelables (deux bureaux, quatre magasins à Paris).
Nous utilisons Enercoop en France pour une électricité 100 % verte et Abest aux États-Unis qui fournit à notre magasin une électricité 100 % renouvelable via l'énergie éolienne.
Notre bureau brésilien utilise le réseau national composé à 65 % d'électricité d'origine hydraulique.
NéonFlagship store VEJA New York, 2020
© VEJA
Arrêter les envois par avion
En 2019, 81 % des transports de VEJA se faisaient par voie maritime et seulement 19 % par avion.
Cependant, ces 19 % représentaient 95 % des émissions liées à la distribution. Le transport aérien est environ 100 fois plus polluant que le maritime.
En 2020, seulement 7 % de nos transports se sont faits par avion.
Suite à cette étude, notre objectif en 2021 est d'interdire les expéditions de nos paires par avion du Brésil vers nos revendeurs. Cela nous permettra de réduire les émissions de CO2 dues au transport de 92 %.
Le port de Santos
© Unsplash
Réparation d'une basket VEJADarwin, Bordeaux, 2020
© VEJA
Recycler nos baskets
En 2019, nous savions que nous pouvions réduire les émissions de fin de vie d’une basket de 40 % en proposant à nos clients de rapporter leurs paires usées. La fin de vie des baskets de VEJA était responsable de 1 009 tCO2e. Si VEJA avait mis en place un programme de reprise, les émissions auraient été de 600 tCO2e.
Nous sommes maintenant en mesure de réduire ces émissions. Nous avons commencé avec notre projet VEJA x Darwin en juin 2020, où nous collectons des baskets usées pour les nettoyer, les réparer ou les recycler. Nous récoltons aussi les anciennes VEJA à Paris et bientôt dans nos autres magasins et corners.
Recycler nos baskets
En 2019, nous savions que nous pouvions réduire les émissions de fin de vie d’une basket de 40 % en proposant à nos clients de rapporter leurs paires usées. La fin de vie des baskets de VEJA était responsable de 1 009 tCO2e. Si VEJA avait mis en place un programme de reprise, les émissions auraient été de 600 tCO2e.
Nous sommes maintenant en mesure de réduire ces émissions. Nous avons commencé avec notre projet VEJA x Darwin en juin 2020, où nous collectons des baskets usées pour les nettoyer, les réparer ou les recycler. Nous récoltons aussi les anciennes VEJA à Paris et bientôt dans nos autres magasins et corners.
Réparation d'une basket VEJADarwin, Bordeaux, 2020
© VEJA
La valeur du caoutchouc amazonien et de l'agriculture régénératrice
Le carbone est un type de données utilisé pour mesurer l'impact et la valeur de la nature. Il existe de nombreuses autres façons de le faire, comme la biodiversité et la disponibilité en eau.
Ces services écosystémiques ne sont pas accessibles à tous, mais ils nous intéressent depuis longtemps déjà.
Le coton agroécologique qui régénère le sol et le caoutchouc qui protège l'Amazonie sont des pratiques qui permettent bien plus que la simple capture du carbone.
Alors que nous mesurons notre impact, nous pensons que nous n'avons pas besoin de données pour savoir qu'il faut poursuivre ces pratiques.
Coton biologique lors de la récolte Pérou, Chincha
© VEJA